Déjà, le tri sélectif des déchets, c’est quoi ?
Selon Wikipédia « le tri des déchets et la collection sélective sont des actions consistant à séparer et récupérer les déchets selon leur nature. Ceci permet de leur donner une « seconde vie », le plus souvent par le réemploi et le recyclage évitant ainsi leur simple destruction par incinération ou abandon en décharge et, par conséquent, de réduire l’empreinte écologique. » En gros à chaque fois que vous avez un élément à la poubelle il faut se demander : « Est-ce que cet emballage est recyclable ou non ? »
Mais ça fait longtemps que ça existe, pourquoi en parler maintenant ?
Et bien j’en parle maintenant parce qu’on ne le fait pas tous ou pas systématiquement. Je pensais que ce serait important de rappeler le processus de trier ces déchets et ce qu’il se passe après le camion poubelle et l’enjeu final, donc l’impact réel sur son environnement.
Ok, mais trier les déchets c’est chiant non ?
Oui et non, l’idéal serait le tri en 15 catégories :
- Verre coloré
- Plastiques souples (polyuréthanes)
- Plastiques durs (PVC)
- Cartons gris et marron
- Aluminium
- Boite de conserve en fer blanc
- Plastique imprimé et en papier alimentaire
- Polystyrène
- Piles
- Autres métaux
- Déchets organiques
- Journaux, magazines, catalogues, annuaires, prospectus
- Tissus, vêtements, fils et fibres
- Autres
Beaucoup à encaisser, mais selon la commune, ce tri se fait au centre dédié comme ça vous n’avez que deux poubelles chez vous (ou dans le quartier pour les milieux plus urbains), la poubelle, le recyclage. Mais il faut se déplacer et trouver les points de collecte pour l’électroménager, le verre et les piles, donc encore un peu d’effort à faire.
Concrètement, que font-ils de mes déchets ?
Concrètement les déchets sont ramenés au centre de tri et séparés dans les 15 catégories mentionnées avant. Une fois ce processus terminé ces matériaux sont refaçonnés en emballages neufs, certains de ces emballages peuvent être recyclés à l’infini (l’acier par exemple). Les non-recyclables sont incinérés pour la valorisation énergétique (les conséquences de pollution atmosphérique ne sont pas négligeables) ou stockés dans les décharges, pas non plus idéal pour l’environnement.
En chiffre ça donne quoi ?
C’est dur de ne se baser qu’en chiffres, car l’effet se sentira plus au long terme. Pour commencer, en 2010 on a évité 20 millions de tonnes de CO² grâce au tri de déchets. En 2014, 18 millions de tonnes de déchets ont été stockés, comparé au 19.5 million de 2013. Par contre 14.4 millions de tonnes ont été incinérées, comparé aux 14,2 millions en 2013. Honnêtement les statistiques sont assez dures à trouver et interpréter, ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie) publie un rapport tous les ans pour les intéressés.