KEZAKO ?
C’est ça. Un label qu’on voit de plus en plus dans nos magasins, plus seulement dans les rayons bio mais sur toutes les étagères. Ce label Européen garantit que le produit est soit 100% issu de l’agriculture biologique ou 95% pour les produits transformés.
Comment obtiennent-ils ce label ?
Pour distribuer le label bio il y a une agence de délivrance, originalement appelée l’Agence Bio, mais les contrôles sont établis par 9 agences en France :
- AGROCERT
- BUREAU ALPES CONTROLE
- BUREAU VERITAS/ QUALITE France
- CERTIPAQ
- CERTIS
- CERTISUD
- ECOCERT
- QUALISUD
- SGS
Ces agences se déplacent, à la demande du producteur pour contrôler le produit et valider la certification.
Et c’est une certification sûre ?
Malheureusement ce n’est pas infaillible, dans les produits dits transformés, nous avons 5% non comptabilisés pour y ajouter quasiment ce qu’on veut. Alors certes les OGM sont limités à 0.9%, mais ça laisse une marge de manœuvre pour d’autres concessions de la part du producteur. De plus, vu que le label est Européen, tout produit originaire en dehors peut être sujet à des régulations plus légères. Malheureusement, il y a aussi de faux produits bio sur le marché qui viennent de ces zones non régulées et souvent importés par des organismes criminels.
Ces produits, sont-ils vraiment meilleurs pour la santé ?
Le nombres d’études sur le sujet est inestimable, (8200000 résultats Google) par contre elles sont pour la plupart assez inintéressantes. Même si les consommateurs bio sont plus ou moins 30% moins exposés aux pesticides, ces études concluent que ça n’a que très peu d’effet (mesuré) sur la santé. L’Agence nationale de la sécurité sanitaire a évalué (en 2003, donc il y a plus de 13 ans maintenant) que, sur une base de 300 articles, les articles bio sont plus riches en minéraux, nutriments, oméga 3, polyphénols et antioxydant ou vitamine C mais pas tous les produits.
Donc est-ce que ça me sert à grand-chose ?
En fait, Il y a un autre aspect important dans l’agriculture bio, c’est l’impact sur l’environnement. Le fait de ne pas utiliser de pesticide, a un impact largement positif. L’IFEN (Institut français de l’environnement) confirme que 96% des rivières et 61% des nappes d’eau souterraines sont contaminées. Après il y a un élément de préférence, comme le label commerce équitable, il y a un élément de consommation responsable qui n’est pas négligeable et d’un point de vue subjectif la plupart des acheteurs préfère le gout du produit bio.
